L’imagination configurée dans les contes de fée, comparés aux mythes, est liée à un monde irrationnel ayant comme source possible les rêves individuels ou collectifs. Une forêt de symboles, avec la même profondeur insondable des mythes, se cache sous les apparences familières du conte de Perrault, qui peut proposer un retour aux sources, favorisé par un personnage solaire qui réveille la femme sphinx, thèmes promus au rang d’archétypes par la critique jungienne, liant le récit aux complexes personnels de l’auteur ou à une symbolique quasi universelle des forces instinctuelles.