La modernité et la modernisation de l’univers littéraire roumain ont été en directe liaison avec le romantisme occidental au XIXe siècle. La conscience esthétique nationale s’est révélée comme l’une des cultures débutantes, sans avoir une doctrine littéraire bien formée. Le manque des manifestations artistiques et de la tradition littéraire qui assurent une telle continuité – tout cela a provoqué des réactions nouvelles. Repérant les modèles multiples et divers venant de l’Ouest (le prestige du romantisme français par exemple), les écrivains de la génération de 1848 se sont montrés réceptifs à tout ce qui était nouveau dans l’esthétique, avec quelques hésitations (naturelles) des plus sceptiques. Ainsi, par la démarche présente nous proposons une analyse de la dynamique et de la diversité des types d’écritures de cette époque-là qui ont contribué à la formation de la conscience esthétique roumaine.