La littérature arthurienne exprime, dans son ensemble, des contenus liés à l’éthique courtoise et à une représentation idéale du monde féodal et des chevaliers de la Table Ronde. Ce vaste répertoire de textes extrêmement disparates est le résultat d’une symbiose réalisée entre le substrat légendaire offert par la littérature celtique médiévale et les éléments historiques fixés entre 800-1155 par les chroniqueurs Geoffroy de Monmouth, Guillaume de Malmesbury et Wace. La notion de « cortezia » désigne toutes les qualités spirituelles et physiques qui caractérisent les gens de cour, dont les plus importantes sont la prouesse, la fidélité,l’élégance, la politesse, la générosité et l’art de parler.