Notre travail traite du rôle de l’analogie dans la flexion du nom roumain, en mettant l’accent sur l’extension et sur la généralisation de quelques alternances morphologiques qui caractérisent la flexion de numéro des noms féminins: a / e (fată – fete), a / ă (parte – părţi), ou marquent l’opposition masculin – féminin aux adjectifs et dans la motion des noms mobiles: o / ŏa (gol – goală; nepot – nepoată). On peut constater que l’analogie a fonctionné comme facteur de régularisation et normalisation paradigmatique, en contribuant au renforcement du caractère systématique de la flexion nominale.