Le portrait de la féminité littéraire peut être articulé aussi d’une manière indirecte, par le recours à l’exégèse. Un exemple est offert par Vasile Lovinescu – le critique-artiste qui propose, à travers sa démarche herméneutique visant un conte d’Ion Creangă, un véritable Opus Magnum de la féminité. Par le truchement du recours à de diverses catégories de symboles, dont la plupart polarisent des antinomies, les particularités de la féminité se dessinent peu à peu, surmontent les barrières temporelles, tout en construisant une image complexe chiffrée, qui refuse la rigidité d’une unique grille typologique et, par-dessus tout, la mystification.