Dans sa prose, tout comme dans son théâtre, Virgil Tanase semble dissimuler un côté personnel qu’il reflète d’une façon particulière, créant ainsi un personnage sensible, rêveur, mais en même temps raisonnable, rebelle, émancipé, quasi démoniaque: la femme. Elle devient ainsi „le double de l’homme, son image parallèle”, mais en même temps, la présence féminine se transforme en réflecteur de l’identité masculine tombée dans l’échec et l’anonymat. Son refus de divulguer ce qui se passe en soi, le pousse à inventer ce double où il projette sa propre structure tragique.