Après la “libération” de 23 août 1944, la culture roumaine sera transformée en instrument de propagande politique, étant investie d’une fonction médiatrice entre le discours légitimateur du pouvoir et une société qui devait être manipulée et rééduquée. Dans ce contexte sociopolitique et culturel, la critique dogmatique des années ’50, échafaudée sur le réalisme socialiste soviétique, mettra en discussion, à travers une relecture / reconsidération de la tradition littéraire et critique du passé, la légitimité des critères esthétiques (descendant du modèle représenté par Titu Maiorescu) et des méthodes fondées sur ceux-ci, en particulier de celle de E. Lovinescu.