Les altérités radicales du texte fantastique sont deux: la féminité et la mort. La connexion entre eux se configure, pas rarement, comme effroi devant le mystère, comme impossibilité de comprendre les événements que transcendent les lois naturelles. Descendue de préjugés propagés par la littérature hagiographique ou par le folklore, la féminité a des connotations mauvaises et s’inscrit dans une typologie dont les figures particulières sont : la femme qui a des liens avec le diable, la sorcière, la femme-démon qui protège les eaux, la sirène, la femme-monstre. La méchanceté de toutes ces figures se révèle par une suite de signes particuliers, dont la lecture définit l’hésitation comme attitude devant les événements racontés.