Le roman Nouăsprezece trandafiri [Dix-neuf roses, notre trad.] de Mircea Eliade met en évidence un type différent de féminité par rapport à Domnişoara Christina [Mademoiselle Christina, notre trad.], Şarpele [Le Serpent, notre trad.] ou à d’autres textes narratifs de jeunesse. Niculina, d’une part et l’actrice Serdaru, d’autre part, représentent de véritables guides initiatiques pour Pandele ou Laurian, en conduisant ces chercheurs vers la liberté spirituelle à laquelle ils aspirent. Le roman préserve les motifs habituels du texte fantastique  d’Eliade (la forêt, la voiture, l’âge changeante etc.), auxquels s’ajoutent d’autres, nouveaux, tels que la robe – garde-robe ou la coiffure changée chaque jour. Même si le roman comporte une dimension « à thèse », les personnages féminins tels que Niculina ont une structure complexe, tributaire, dans une certaine mesure, à leurs valences archétypales.