La prose de l’Américaine Joanna Russ, un mélange iconoclaste de SF et de fantastique, tributaire de la pensée politique matérialiste, pousse le féminisme jusqu’à la limite du supportable, tout en anticipant le poststructuralisme et la création du „cyborg” en tant que réplique aux pratiques de l’époque postindustrielle. The Female Man (1975), indiscutablement son roman le plus influent, est une métafiction qui fragmente un personnage unique en quatre hypostases, ayant chacun une existence distincte dans son propre monde parallèle.