Adversaires et partisans de la publicité, tous ont dû admettre que la publicité s‘avère un phénomène complexe de la société contemporaine, une réalité indéniable qui touche à plusieurs domaines : la sociologie, la psychologie, la linguistique, l‘économie, etc. Diffusée par les médias (journaux, spots TV), par des magazines (y compris lettres, catalogues, dépliants, brochures) ou par l‘affichage (mural, routier, mobile), la publicité peut être envisagée à certains égards comme art de la synthèse, car toute une histoire en un temps limité et sur une superficie réduite se résume en quelques mots. Une annonce élémentaire réussit à exprimer la réalité voulue d‘un brand. De surcroît, les publicitaires justifient les stratégies discursives par des arguments sociologiques : à part le but de vendre n‘importe quoi à n‘importe quel prix, la publicité est le reflet fidèle de la société de consommation, de l‘évolution de ses moeurs et de sa mentalité. Puisque dans la société contemporaine l‘information est vitale, toute information publicitaire voudrait jouer ce rôle. Pour ce faire, elle se définit à la fois comme un apport et un acquis à mettre au profit immédiatement, ce qui peut offusquer certains préjugés ou les structures mentales figées, les mettant au défi de se réorganiser. Du point de vue socio-psychologique, la publicité séduit l‘individu anonyme en lui offrant la meilleure image qu‘il puisse se faire de lui-même, en l‘invitant à s‘identifier à des modèles prestigieux qui sont, soit des personnes réelles (acteurs, chanteurs, sportifs), soit à des types humains positivement valorisés.