La globalisation implique une transformation explicite, quantifiable dans le plan littéraire; mais implique également une transformation implicite qui multiplie l’être, l’homme, en lui donnant une autre perspective sur soi-même et sur le monde. Comme n’importe quel concept culturel, la globalisation et ses effets dans le plan littéraire peuvent donner naissance aux quelques questions. Pour tracer le contour d’une démarche d’investigation nous avons formulé dès le début quelques questions générales sur l’influence que la globalisation peut l’exercer dans le plan des sciences de la communication. Par exemple, sommes-nous les témoins d’un impérialisme culturel favorisé par la circulation libre d’un pays à l’autre ou, en effet, nous sommes les témoins de la construction d’une culture qui appartienne au tous, sans restrictions? Comment peut-on transférer les particularités d’une culture à une autre? Quel est le pour-cent dont la globalisation s’implique dans la redéfinition des termes „littérature” et „critique“? Quelle est la nature des rapports qui s’etablissent entre la culture globale et celle nationale: paralélisme ou interférence? Peut-elle signifier la décadence des langues et des cultures qui fonctionnent à présent pour les remplacer avec l’idée du mythe personnel et avec le rêve d’un monde dont les differences lui manquent, en résultant un monde manqué d’une base nationale précise? Pouvons-nous voir l’epoque de la globalisation comme une étape d’émulation spirituelle et intelectuelle? Et‚ en effet‚ quelles sont les fins que la globalisation veut arriver?