Notre travail vise à une analyse du roman Viaţa ca o pradă écrit par Marin Preda, en particulier de la vision sur la condition humaine modelée par le contexte sociopolitique de la dictature communiste. Le livre surprend les profondeurs de la mentalité totalitaire, dans les conditions de l’intrusion du politique dans tous les domaines de la vie. A peine dissimulée dans le récit du roman autobiographique susmentionné, la critique des abus du régime revient dans les interviews réunis par Florin Mugur dans Convorbiri cu Marin Preda, dont les thèmes récurrents sont la privation de liberté de l’artiste, la rigidité intellectuelle des idéologues du parti et l’obturation de l’imagination créative en faveur des matrices littéraires préétablies.