L’anti-théorie du ludique postmoderne représente une provocation (post)postmoderne tant pour les spécialistes du domaine que pour les néo-déconstructivistes, adeptes de la nouvelle idéologie de gauche. Par le truchement des concepts opérationnels de cette théorie – post-réalité, post-idéologie, post-productivité et, événementiellement, désir de l’individu et intérêt personnel -, on tente la déstabilisation de l’appétence de l’homme pour la minime rigueur et pour la possibilité de trouver une justification intégratrice du monde où il vit. On arrive, de cette manière, comme l’on s’efforcera de démontrer dans ce travail, à une anti-théorie qui axiomatise, fatalement, ses propres principes.